Les ours peuvent sortir de leur tanière …
Le printemps arrive, le soleil commence à chauffer les bourgeons et cela donne envie de faire des ballades en forêt.
C'est en forêt de Haguenau que nous nous sommes arrêtés et là, nos narines ont été aiguisées par l'odeur d'ail des ours. Cette herbe puissante et aromatique qui agrémente si bien tant de plats (riz, pates, quiche, bibeleskass...)
Nous voilà à cueillir les toutes jeunes pousses, tendres et fraiches. Une fois le bouquet constituer retour à la maison pour confectionner le pesto d'ail des ours…
Mais attention les odeurs, 30 km de route = 2 jours la voiture fenêtres ouvertes !
Pour le pesto : laver consciencieusement une cinquantaine de pousses, les sécher. Les broyer, idéalement au pilon (mais le mixer va aussi) avec de l'huile d'olive, du sel, du poivre, des pignons de pins (et/ou des pistaches et/ou des amandes) et du parmesan jusqu'à obtenir une pate lisse et brillante.
Il n'y a plus qu'à remplir les petits pots. Cela se conserve au réfrigérateur plusieurs mois. Pour cette première édition de l'année nous avons préparé un risotto à l'ail des ours, rajouté à la fin de la cuisson avec la crème et le parmesan. Attention, le pesto apportant lui aussi un peu de parmesan, à ce que ce ne soit pas trop salé !!