- A Table 77, le plaisir de gagner un pari !
Voilà quelques temps que l'ATable 77 fait partie des incontournables strasbourgeois alors nous y sommes allés. Ambiance feutrée quoique manquant un peu de chaleur (dans tous les sens du terme) mais l'accueil compense bien.
J'aime à prendre comme apéritif un muscat moins envahissant que le Gewurtz car il affiche à la fois sa présence et conserve le côté désaltérant que l'on attend d'un apéro. Ici, nous avons eu un Paul Buecher 2005 présent à souhait et comme il était servi très frais, bien désaltérant.
En entrée j'ai pris du filet de maquereau rafraîchit aux concombres et raifort. La puissance du raifort était fort bien équilibrée, voilà une entrée, rafraîchissante... toujours pas pour me réchauffer.
Je me permets une remarque au serveur afin d'avertir les cuisines sur le côté très salé du plat (j'ai, pour ainsi dire, horreur du sel surtout en excès !)
Arrive ensuite le cochon de lait aux épices douces. Rien à redire, goûteux, fondant, la viande bien moelleuse. Mais les petites pommes de terre immangeables tant elles étaient salées.
Dommage cette propension à jeter du sel sur tous les plats car cela me rebute souvent de revenir pour essayer une deuxième fois !
Trop de sel invite souvent à boire plus ... et là je me suis lâchée sur l'Irouleguy du Domaine Brana 2004 conseillé par le sommelier... et c'était drôlement bon !
Je ne me rappelle plus du dessert tant j'ai été fascinée par la tuile de carambar. Alors j'ai demandé à la Patronne son tour de main, puisque c'est elle qui les fait : couper le malabar dans le sens de la longueur (attention aux doigts !!) et cuire 4 min au four à 160° (entre temps j'ai essayé et ça marche super bien).
A titre indicatif : à la carte, les entrées à 9€ - viandes / poissons 17€ - desserts 7€